Dois-je vraiment m’adapter maintenant ?

Chacun a pu à un moment où un autre s’interroger sur l’opportunité de s’adapter dès maintenant au changement climatique.

Il y a en particulier 4 idées fausses que l’on rencontre fréquemment :

Idée fausse n° 1 :

« Les politiques d’atténuation limiteront suffisamment le changement climatique pour que l’adaptation se fasse de manière spontanée. »

C’est faux.

Quoique l’on fasse, le changement climatique est enclenché et déjà présent. Les politiques volontaristes peuvent en contenir les effets mais pas les gommer.

Le proche avenir climatique du pays, d’ici à 2050, est pour l’essentiel déjà écrit. Qu’on réduise fortement les émissions globales de gaz à effet de serre ou que celles-ci se poursuivent au rythme actuel, il faudra faire face à une aggravation significative des divers impacts du réchauffement déjà observables.

Sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux, 2019.

Idée fausse n° 2 :

« Le changement climatique ne sera important qu’après 2050, il est donc inutile de s’adapter maintenant. »

C’est également faux.

Il faut du temps, beaucoup de temps, pour opérer les changements nécessaires en vue de s’adapter.

Si l’on ne se prépare pas au changement climatique dès à présent, il induira des dommages et des coûts bien supérieurs à l’effort d’anticipation.

(PNACC).

Idée fausse n° 3 :

« Le changement climatique est plein d’incertitudes, il est donc trop tôt pour s’y adapter. »

NON !

Anticiper le devenir du climat, de la société et du territoire est possible et fructueux dès aujourd’hui.

Idée fausse n° 4 :

 Le changement climatique est global, l’adaptation doit être nationale et internationale. »

NON !

Une approche locale est nécessaire.

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