Restauration des continuités écologiques et renaturation de berges

La restauration des continuités écologiques et la renaturation de berges ont nécessité une longue période de réflexion qui a duré près de 10 ans. Pour être subventionné par les différents partenaires financiers et être porté par le syndicat de rivière, le projet a du s’inscrire dans un contrat territorial à l’échelle du bassin versant. Les mesures mises en œuvre sont les suivantes :

• analyse des sols avant les travaux pour évaluer les risques de pollution ;
• déboisement car de nombreux arbres s’étaient enchevêtrés dans et sous les murs des tanneries ;
• évacuation vers un centre de recyclage local de 300 m3 de gravats issus du démolissage des murs et des cuves de tannage ;
• réouverture d’une partie du Gault souterraine en zone urbaine (le passage sous un moulin au centre d’un îlot de maisons a dû être conservé) ;
• réouverture du cours historique du Gault pour assurer les continuités écologiques (à l’exception d’une section où les canaux souterrains n’ont pas pu être démontés compte tenu de la proximité des habitations, dans cette partie une passe à poissons d’environ 200 m a été installée) ;
• reprofilage, reméandrage et installation de banquettes minérales ; les techniques utilisées pour consolider les rives sont les suivantes : pieux en bois et tressages, recharge minérale avec des blocs de différentes tailles, stabilisation des berges avec toile de coco et semis immédiat ;
• enrochement des berges dans une partie plus urbaine, à proximité d’un immeuble de logements collectifs ;
• végétalisation des berges et adaptation des pratiques de gestion (aucun fauchage pour permettre à la ripisylve de s’installer durablement).