Que dit le PNACC 2 ?
Le renforcement de la résilience des écosystèmes est essentiel pour leur permettre de s’adapter au changement climatique et pour que l’on puisse s’appuyer sur les capacités des écosystèmes pour aider notre société à s’adapter au changement climatique, en veillant au « bon fonctionnement des écosystèmes » et en renforçant les synergies entre préservation des écosystèmes et usages humains.
Dans le cadre du Plan biodiversité, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) déploiera les solutions fondées sur la nature dans l’ensemble du territoire.
Il s’agira de protéger, de gérer de manière durable et de restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés ou de s’appuyer sur des pratiques agro-écologiques pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité.
La réduction des risques d’inondation et de submersion entre dans cette approche dans le cadre des Plans de Gestion du Risque Inondation, dont les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations constituent un outil – et dont le 3 e appel à projets met l’accent sur les milieux naturels particulièrement concernés par la mise en œuvre de cette approche sur les mesures autres que les travaux de protection.
Le MTES renforcera les capacités de résilience des écosystèmes face au changement climatique, en particulier pour les plus vulnérables (écosystèmes humides, aquatiques, herbacés, montagnards, marins, littoraux, forestiers, sols), en s’appuyant notamment sur :
- l’amélioration et la diffusion des connaissances ;
- le soutien et la valorisation de projets de recherche sur les liens entre la biodiversité et le changement climatique ;
- la préservation, la restauration et le renforcement des continuités écologiques, en s’appuyant sur la trame verte et bleue et les infrastructures agro-écologiques ;
- les meilleures pratiques de gestion agricole, piscicole, aquacole et forestière ;
- le développement d’un réseau cohérent, connecté et représentatif d’aires protégées mettant en place une gestion adaptative ;
- l’identification et le développement d’outils contractuels, fonciers, réglementaires et financiers permettant de rendre conciliable les activités avec la biodiversité dans le cadre de l’adaptation au changement climatique ;
- l’intégration des enjeux de résilience des écosystèmes et de disponibilité en eau, présente et future, dans toutes les politiques publiques et schémas sectoriels des activités économiques pertinents.
Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique