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Eau

La Maulde qui alimente le lac de Vassivière et se jette dans la Vienne en amont de Saint-Léonard-de-Noblat.

  

Face au changement climatique, de nombreuses solutions techniques et mesures concrètes existent pour rendre nos territoires, nos installations et nos réseaux (eau potable, eau usée, transport, énergie., communication) plus résilients.

Le défi est de mettre en œuvre la mesure la mieux adaptée au terrain en assurant sa coordination avec tous les usages et enjeux locaux liés à l’eau (continuité écologique,  agriculture, industrie, loisirs...).

Evénement

Dernières actualités

Impacts du changement climatique sur la ressource en eau

Dans le domaine de l'eau, le changement climatique va intensifier les événements extrêmes. Il faudra donc gérer à la fois des périodes de sécheresse intense, à des niveaux inconnus dans le climat actuel, et des précipitations extrêmes susceptibles d'engendrer des fortes inondations, soit par débordement de cours d'eau, soit par ruissellement, notamment dans les zones fortement imperméabilisées.

Dans le détail, sont attendues :

  • une modification du régime des précipitations ;
  • une augmentation de la sévérité des étiages des cours d’eau, potentiellement impactante pour le tourisme d’eau ;
  • une modification de la saisonnalité des cours d’eau d’influence nival, du fait de la diminution de la hauteur de neige et de la durée d’enneigement ;
  • une augmentation de la température des cours d’eau, potentiellement impactante sur la biodiversité.

Focus sur les assises de l’eau

Les assises de l’eau sont une instance de concertation des élus locaux, des acteurs de l’eau au niveau national et au niveau local à travers les comités de bassins. De novembre 2018 au printemps 2019, la deuxième session de ces assises a abordé la thématique de l’adaptation du changement climatique.

Elle a permis de faire émerger des solutions concrètes pour répondre aux défis de la gestion de l’eau face au changement climatique, autour de trois objectifs principaux : protéger les captages d’eau potable pour garantir une eau de qualité à la source, économiser l’eau pour préserver cette ressource vitale (objectif de réduction des prélèvements d’eau de 10% en 5 ans et de 25% en 15 ans) et préserver nos rivières et nos milieux humides.

Ces assises ont ainsi abouti à un pacte pour faire face au changement climatique, comprenant 23 actions, telles que la protection de 1 000 captages prioritaires, la restauration de 25 000 km de cours d’eau grâce à un soutien financier des agences de l’eau, le renforcement des solutions fondées sur la nature, etc.

Pour aller plus loin : dossier de presse sur les assises de l’eau

La compétence GEMAPI des collectivités

La gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) est une compétence confiée aux intercommunalités (métropoles, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes).

Les actions entreprises par les intercommunalités dans le cadre de la GEMAPI sont définies ainsi par l’article L.211-7 du code de l’environnement :

  • L’aménagement des bassins versants
  • L’entretien et l’aménagement des cours d’eau, canaux, lacs et plans d’eau
  • La défense contre les inondations et contre la mer
  • La protection et la restauration des zones humides

Les intercommunalités dotées de la compétence GEMAPI se voient ainsi attribués des compétences leur permettant potentiellement de construire des territoires plus résilients face aux impacts du changement climatique sur la ressource en eau.

Pour en savoir plus sur la GEMAPI

Comment accompagner les acteurs de l'eau ?

Avec l’augmentation des températures, la baisse des précipitations en été et la diminution de l’enneigement, les débits moyens des cours d’eau pourraient être réduits de 10% à 40% d’ici un demi-siècle selon les simulations, et plus encore en période de basses eaux (étiage). La recharge des eaux souterraines sera également impactée et les milieux aquatiques seront rendus particulièrement vulnérables.

Avec une disponibilité de la ressource réduite et plus aléatoire, la satisfaction des usages de l’eau pourrait être compromise, avec des conséquences majeures pour les activités qui en dépendent (production électrique, irrigation, alimentation en eau potable, navigation...) et pour le fonctionnement des sociétés humaines. Ce paramètre doit donc être pris en compte en amont dans tout projet à moyen – long terme pour rendre nos territoires, nos installations et nos réseaux (eau potable, eau usée, transport, énergie, communication) plus résilients.

Le défi est de mettre en œuvre la mesure la mieux adaptée au terrain en assurant sa coordination avec tous les usages et enjeux locaux liés à l’eau (continuité écologique, agriculture, industrie, loisirs...).
Des projections sur la ressource en eau sont disponibles dans les stratégies d'adaptation au changement climatique des agences de l'eau, ainsi que dans les études inter-régionales réalisées par la DATAR(1).

Accéder au site internet

(1) Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) depuis 2014 ; Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) depuis 2020.

  

Que dit le PNACC 2 ?

Pour le PNACC 2, il s’agira de faire converger une offre prévue en diminution avec une demande qui, déjà par endroits, n’est pas satisfaite, autour de deux objectifs: encourager la sobriété et l’efficience des usages et réguler en amont la ressource, grâce notamment à l’innovation et à la modification des pratiques ; faire émerger, dans l’ensemble des territoires, des solutions adaptées aux besoins et aux contextes locaux, notamment dans le cadre de projets de territoires pour la gestion de l’eau. Il s’agira également de continuer à améliorer la qualité de l’eau et à veiller à la sécurité sanitaire de cette ressource dans un contexte climatique en évolution, et de préserver les écosystèmes aquatiques.

Le MTES organisera un débat national avec l’ensemble des parties prenantes sur la réalimentation artificielle des rivières sur la base d’un état des lieux.

Le MTES, avec l’ensemble des parties prenantes et dans une logique intégrée à l’échelle du bassin versant, amplifiera la dynamique de concertation et de co-construction etrenforcera le développement d’outils pour que les territoires aient les moyens d’adapter les besoins en eau aux ressources utilisables dans le présent et le futur et réaliser, là où c’est utile et durable, des projets de stockage hivernal de l’eau, sur la base des meilleures connaissances possibles, en conciliant les activités entre elles et avec la préservation de l’environnement notamment des écosystèmes aquatiques, en priorité sur les territoires en déséquilibre quantitatif ou susceptibles de l’être dans un futur proche.

Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique

Exemple d'action

Ressources incontournables