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Enjeux forestiers
Les enjeux sont donc de concilier une stratégie de filière qui intègre les stratégies d’adaptation au changement climatique. |
En 2008, les forestiers se sont associés pour créer le RMT AFORCE afin de préparer l’adaptation des forêts au changement climatique tout en favorisant leur capacité d’atténuation. Cette approche innovante associe la recherche, le développement, l’enseignement technique et supérieur, les opérateurs économiques et les décideurs publics.
Accéder au Réseau français pour l'Adaptation des Forêts au Changement climatique
Les trois piliers de l'adaptation
Pilier 1 de l’adaptation : le diagnostic
A- Diagnostic climat/station : intégrer le climat dans l’analyse du milieu
Maîtriser la connaissance du climat actuel local et son évolution probable.
Outils disponibles : Aurelhys, Drias
Comprendre et savoir évaluer les facteurs limitant (contraintes hydriques...) : disposer de quelques indicateurs (exposition, réserve en eau...) et les cartographier
Outils disponibles : Biljou©, BioClimSol, cartes de réserve en eau
B- Diagnostic peuplement : état actuel, indicateur du potentiel futur
De nouveaux critères peuvent être à observer : la vigueur, la structure et composition (âge, densité, hauteur...), ainsi que l’état sanitaire.
De nouveaux outils se mettent en place (ARCHI) pour affiner le diagnostic
Pilier 2 de l’adaptation : les actions et expérimentations
Différentes types d’actions peuvent être menées, selon la géographie, les essences et le diagnostic réalisé. Pour compléter l’aide à la décision et mieux concilier adaptation et lutte contre le changement climatique, ces actions devront être évaluées en termes d’effet sur le bilan GES.
A- Adapter les pratiques sylvicoles
• Gérer l’eau et les propriétés du sol :
- en réduisant les densités d’arbres dans des forêts en surdensité ;
- en favorisant le mélange des essences et la préservation de la diversité génétique ;
- en favorisant la sylviculture à couvert continu et en limitant les impacts des actions sylvicoles sur les sols forestiers ;
- en raccourcissant la durée de production pour limiter l’exposition aux aléa, etc.
• Diversifier les sylvicultures, changer d’essence.
B- Expérimenter en assurant le suivi
Il est essentiel de respecter le guide de l’expérimentation forestière.
Les arboretums et les observatoires capitalisent les actions déjà entreprises.
C- Gérer les crises
Il faut pouvoir diagnostiquer et caractériser la crise (dynamique, extension), caractériser l’urgence de l’intervention et prendre les mesures nécessaires.
Que dit le PNACC 2?
La résilience de la forêt est un enjeu à la fois environnemental, social et économique, qui vise à préserver les écosystèmes, la séquestration de carbone atmosphérique, la production de bois et les usages récréatifs de la forêt.
Le MTES et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) promouvront une gestion forestière durable tenant compte de l’évolution des paramètres climatiques locaux, des impacts déjà constatés et des études de vulnérabilité et donnant à la forêt le maximum de chances d’y faire face et de se maintenir dans le temps long. Toute la gamme diversifiée de sylvicultures et d’essences à l’échelle du massif, telles que la libre évolution ou la gestion active, sera utilisée à la lumière de l’expertise et de la prospective pour assurer une diversité génétique sur le long terme et préserver ainsi les options futures.
Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique