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Infrastructures de transport

Autoroute dans le bassin minier de Gardanne

Orages, inondations, coulées de boue, tempêtes peuvent impacter les réseaux de transport et leurs infrastructures : routes et voies ferrées dégradées ou détruites, détours pour les usagers et les transporteurs de marchandises… Indirectement, c’est toute la vie locale qui peut être impactée. Avec le changement climatique, certains de ces événements vont s’aggraver et amplifier les épisodes de crise et les dégradations des réseaux. Les élus et services des collectivités en charge de la gestion des voiries, des déplacements et des risques devront alors faire face à des besoins plus fréquents de réparations, des routes régulièrement coupées et des usagers et habitants mécontents, des dépenses d’entretien plus importantes, etc.

Dernières actualités

Les événements climatiques pourront avoir des conséquences plus importantes et/ou plus fréquentes sur les fonctionnalités des réseaux, ou en d’autres termes, pour les usagers :
  • une gêne plus fréquente pour les usagers en période d’inondation ou après un cyclone, en raison des chutes d’arbres qui peuvent bloquer une voie
  • une diminution du confort et une augmentation des risques de malaise de voyageurs dans les transports en commun en cas de canicule, si la climatisation est défaillante
  • des détours importants, voire une paralysie totale de certains territoires (zones de montagne, communes isolées) suite à des glissements de terrain plus fréquents ou plus importants
  • etc.
Les infrastructures de transport gérées par les collectivités sont également vulnérables :
  • accélération du vieillissement des chaussées avec l’évolution des cycles de gel/dégel et l’augmentation des températures maximales ; accélération par corrosion de la dégradation de certaines infrastructures en cas d’augmentation des périodes de précipitations intenses
  • augmentation des dégradations, voire des risques de destruction en cas de crues plus fréquentes ou plus violentes
  • etc.

Finalement, les enjeux pour la collectivité seront multiples :

garantir la sécurité des usagers, leur satisfaction par rapport au niveau de service offert par les réseaux, l’accès aux commerces et aux zones d’activités pour les habitants, l’attractivité du territoire pour les acteurs industriels et commerciaux, l’accès aux centres de secours en période de crise ; limiter les coupures de réseaux pour travaux de réparation ; maîtriser le budget d’entretien des réseaux, etc.

Les décideurs politiques seront confrontés à des choix :

certains axes doivent-ils être renforcés, et si oui, lesquels ? À quel moment fermer un axe pour effectuer ces travaux de renforcement ? Est-il préférable d’attendre quelques années pour ces travaux et en attendant, suivre les évolutions des dégradations et des événements climatiques et mettre en place des itinéraires de contournement ? Bien d’autres questions pourront émerger, d’autant plus importantes dans un contexte budgétaire contraint.

C’est pourquoi il y a un réel intérêt pour les collectivités à se saisir de cette problématique et à mettre en place des solutions d’adaptation, pour améliorer ainsi la résilience des réseaux de transport et de l’ensemble du territoire !

Quelle stratégie d’adaptation mettre en place ? Comment ?

Face aux impacts à venir, des solutions existent. Pour mettre en place une stratégie d’adaptation, les collectivités peuvent suivre la démarche suivante :

1- Identifier les vulnérabilités

actuelles et futures des réseaux, qui dépendent de leur localisation, de l’état de leurs infrastructures, du contexte climatique.

2- Identifier les solutions d’adaptation et leurs coûts :

renforcement ou adaptation des infrastructures, adaptation de l’entretien et de l’exploitation, mesures en lien avec la gestion de crise, la communication ou encore, la planification du territoire : les solutions peuvent être variées !

3- Prioriser ces solutions d’adaptation

à l’aide de méthodes d’analyse socio-économiques et en cherchant les synergies et co-bénéfices (en particulier : prioriser les actions sur les infrastructures qui permettent de développer la mobilité bas-carbone).

4- Mettre en œuvre les solutions choisies :

planifier, mobiliser les financements, suivre la mise en œuvre de l’adaptation, communiquer en interne et auprès des usagers notamment, évaluer les bénéfices de l’adaptation, etc.

Pour toutes les phases de la mise en place d’une stratégie d’adaptation, les collectivités peuvent se faire aider par des bureaux d’études spécialisés, publics ou privés.

Que dit le PNACC 2 ?

Les référentiels techniques seront passés en revue par les services compétents et adaptés autant que nécessaire en donnant la priorité aux secteurs des infrastructures et matériels des réseaux de transport (fiabilité et confort climatique). Le ministère de la transition écologique et solidaire soutiendra les projets visant à l'adaptation des réseaux et infrastructures de transport.

Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique

Des exemples d’actions

Des ressources incontournables