Technicien de collectivité et Villes
Intégrer l’adaptation au changement climatique en amont des opérations :
l’importance de la maîtrise d’ouvrage
Les îlots de chaleur constituent un phénomène dont l’intensité et la fréquence vont s’accroître avec le changement climatique. Cette page présente ici les solutions disponibles, auxquels peuvent se référer les techniciens de collectivité.
À noter que si cette page traite actuellement de l’îlot de chaleur, il est important d’avoir en tête qu’en matière d’adaptation, la ville peut être, selon les cas, concernée par d’autres enjeux, comme les inondations ou le risque submersion.
Dernières actualités
L’îlot de chaleur urbain ou pourquoi il fait plus chaud en ville ?
En ville, on observe des températures plus importantes que dans la campagne environnante : c’est le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU).
Cette différence de température est particulièrement marquée la nuit, au moment où les matériaux urbains (béton, asphalte, etc.) relarguent la chaleur qu’ils ont stockée durant la journée.
Des types de solutions pour mieux lutter contre les îlots de chaleur urbain
Plusieurs solutions sont possibles pour lutter contre les îlots de chaleur urbain, voire créer de véritables « îlots de fraîcheurs » :
des solutions dites vertes, liées à la nature en ville et à la présence du végétal : plantation d’arbres, façades et murs végétalisés, végétalisation des espaces publics, dalles permettant l’engazonnement ;

des solutions dites bleues, liées à l’eau : bassin, noues végétalisées, fontaines, jets, brumisateurs, jardins de pluies, humidifications de la chaussée ;

des solutions dites grises : choix de matériaux de couleurs claires absorbant moins de rayonnement solaire, conception d’une forme urbaine avec une plus grande ouverture vers le ciel afin de faire mieux circuler l’air.
Des outils pour mieux intégrer la question de l’îlot de chaleur urbain
Pour pouvoir mieux prendre en compte la question de l’îlot de chaleur urbain, différents outils de diagnostic sont ainsi disponibles, tels que :
- la mesure de paramètres climatiques (température d’air, vitesse et humidité du vent, etc.), pour quantifier l’intensité de l’îlot de chaleur, par rapport à la campagne ou une station de référence. Cette mesure peut se faire en un ou plusieurs points, en utilisant des capteurs fixes ou mobiles (c’est-à-dire dans ce dernier cas par un trajet à pied, ou par tout autre moyen de transport) ;
- la mesure de températures de surface, par l’intermédiaire d’imageries satellitaires ou aériennes permettant de reconstituer des cartographies sur de larges distances, ou via des caméras thermiques. L’imagerie satellitaire ou aérienne permet de couvrir une grande zone à un instant donné, mais ne représente que ce que les surfaces visibles par le satellite : toitures des bâtiments, étages supérieures des arbres ;
- la modélisation, représentation simplifiée des phénomènes entrant en jeu en matière d’îlot de chaleur urbain. Ces modèles peuvent être d’une résolution :
