Synthèse des mesures possibles pour favoriser l’adaptation de la biodiversité au changement climatique
Ce rapport présente les conclusions de deux études sur l’adaptation de la biodiversité
Nombre de pages : 24
Présentation
Notons que les solutions d’adaptation proposées ne sont pas exclusivement des SafN.
Il s’agit d’une synthèse de deux études (Heller & Zavaleta, 2009, et Prober et al., 2019) faisant un état des lieux des mesures d’adaptation décrites dans les publications scientifiques. Ce rapport propose une typologie de mesures d’intervention possibles, pour apporter des éléments de réponse à la question « comment devrions nous modifier nos stratégies de protection de la biodiversité pour faire face au changement climatique ? »
Description
La première partie présente les 2 grands types de mesures d’adaptation : les mesures sans regret ( mesures à mettre en place pour préserver la biodiversité, avec ou sans changement climatique), et les mesures proactives (intervention plus forte de la part de l’homme).
A cela s’ajoute une autre dimension pour distinguer les propositions qui visent à « limiter les impacts » ou « augmenter la capacité d’adaptation ».
Les 23 mesures de gestion recensées dans la littérature sont classées parmi ces 4 grands types de typologie. Le chapitre suivant détaille chacune de ces 23 mesures. La dernière partie présente la hiérarchisation des mesures pour chacune des deux études. La conclusion montre que certains types de mesures d'intervention dominent largement la littérature telles que le maintien/l’amélioration de la connectivité (mesures sans regret).
Les mesures proactives se développent toutefois dans la littérature ces dernières années, et parmi elles, deux sont les plus fréquemment suggérées : la translocation sous forme de migrations assistées et d'introductions mais ces interventions manquent encore de retours d’expériences. Par ailleurs, il existe encore peu de données empiriques issues du terrain.
Les mesures « sans regret » continuent d’être les réponses au changement climatique les plus souvent citées : elles sont souvent préférées par les gestionnaires de réserves, car logiquement perçues comme « moins risquées »
Auteurs : Joseph Langridge, Romain Sordello et Yorick Reyjol ((UMS PatriNat : OFB, CNRS, MNHN) |