RÉSUMÉ
Source : d'après la fiche de la FRB
Les mers et les océans qui abritent une part importante de la biodiversité planétaire ne font l'objet de mesures de protection que sur 1% de leurs surfaces. Devant cette situation, les Etats membres de la Convention sur la diversité biologique se sont fixés des objectifs ambitieux et projettent de multiplier par dix les aires marines protégées d'ici 2020. Jusqu'à présent, en Méditerranée, le choix des zones maritimes à protéger a été essentiellement guidé par des contraintes locales. A l'avenir, les politiques de conservation gagneront à se baser sur une approche à plus large échelle car le changement climatique va conduire de nombreuses espèces à se dépacer et leur survie dépendra de leur capacité d'adaptation. Pour répondre efficacement à ses objectifs de préservation de la biodiversité, le futur réseau des aires marines protégées devra prendre en compte les possibilités de circulation des espèces et les connexions* entre les sites, en termes de flux démographiques et génétiques.
Ce projet introduit pour la première fois une modélisation à large échelle spatiale pour élaborer des scénarios prédictifs de l'impact du changement global sur la connectivité. Il utilise une base de données SIG sans précédent. Il utilisera un logiciel récent de simulation des flux génétiques dans des paysages complexes (CDPOP), adapté spécifiquement pour l'objectif du projet. Ce projet scientifique repose sur les fortes complémentarités entre les chercheurs et les laboratoires impliqués, couvrant toutes les compétences requises : génétique du paysage, biodiversité marine et fonctionnement des écosystèmes, changement climatique et conservation.