Aléas, risques, mal-adaptation… de quoi parle-t-on exactement ?
Quelle est la différence entre risque et aléa ? Adaptation et atténuation ? Quand parle-t-on de mal-adaptation ? Bienvenue dans la langue de l’adaptation au changement climatique.
Adaptation au changement climatique
L’adaptation vise à réduire l’exposition et la vulnérabilité des personnes, infrastructures ou écosystèmes aux impacts du changement climatique.
Aléa, risque, vulnérabilité
L’adaptation vise à réduire l’exposition et la vulnérabilité des personnes, infrastructures ou écosystèmes aux impacts du changement climatique.
L’aléa est un événement plus ou moins prévisible. Par exemple : une inondation, un séisme, un glissement de terrain, un incendie, une tempête. On décrit un aléa par sa nature, sa localisation, sa fréquence et son intensité.
La vulnérabilité correspond à la fragilité d’un enjeu (population, activité et/ou construction humaines) face à un aléa.
Le risque est le croisement entre l’aléa et la vulnérabilité.
Atténuation
L'atténuation du changement climatique regroupe les actions visant à limiter l'ampleur du réchauffement mondial d'origine humaine. Comment ? En réduisant les émissions de gaz à effet de serre ou en capturant le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Cette action est le pendant de l’adaptation. Les deux sont nécessaires et complémentaires.
Mal-adaptation
La mal-adaptation est une action qui conduit à augmenter la vulnérabilité au changement climatique au lieu de la réduire. Elle est une conséquence involontaire.
Un exemple souvent cité est la climatisation. Si elle apporte une solution immédiate de rafraîchissement, elle aussi une source de chaleur supplémentaire dans la ville.
Résilience
La résilience d’un territoire ou d’une organisation au changement climatique peut être définie comme sa capacité à anticiper, à atténuer les effets des perturbations.
Concepts clés autour du changement climatique