Le Conseil de Paris a voté, mercredi, le plan local d'urbanisme pour dessiner l'avenir de la capitale. Avec deux objectifs : s'adapter au changement climatique et permettre aux Parisiens de "continuer à habiter" dans la capitale à l'horizon 2035-2040 (TF1info).
Le Cerema et le Ministère de la Transition écologique publient une cartographie nationale des zones climatiques locales (LCZ) pour aider les collectivités dans leur diagnostic de la surchauffe urbaine.
Pour rendre les villes moins vulnérables au changement climatique (canicules, inondations...), une voie se dessine : la renaturation, où l'on tire parti de la végétation pour lutter à la fois contre le ruissellement et les températures élevées. Oui, mais quelles solutions choisir ?
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Entretien avec Clément Gaillard, urbaniste et designer dans le domaine de la conception bioclimatique, qui intervient régulièrement auprès des collectivités pour les aider à intégrer le climat dans leurs projets d'architecture et d'urbanisme.
L’adaptation est devenue cruciale et une transition vers une gestion plus sobre de l’eau est impérative. En France, tous les secteurs, y compris celui du bâtiment, doivent s’adapter aux conséquences de cette crise hydrique.
Le retrait et gonflement des argiles, accentué par les périodes de fortes chaleurs et de fortes de pluies, impacte les infrastructures et les bâtiments.
A la veille de la rentrée des classes, un rapport d'Oxfam France montre que 1,3 millions d'enfants en maternelle – dans 7138 écoles – seront exposés à des chaleurs excédant 35° dans les classes d'ici 2030, soit dans 5 ans et demi.
Paris va se réchauffer de 3,8 °C d’ici la fin du siècle. La Ville se prépare : elle rénove, installe des fontaines, finance des volets... Mais s’adapter à de telles hausses de températures est un chantier de taille.