Les écoles face au risque climatique

Les 35 dernières années ont connu une forte augmentation des épisodes de chaleur : elles ont été marquées par 7 fois plus de vagues de chaleur que les 35 années précédentes et 4 fois plus de canicules annuelles en moyenne sur la dernière décennie (2013-2023) qu’entre 1980 et 1989. Les projections climatiques montrent avec certitude qu’aucun territoire ne sera épargné par cette hausse des températures. Or, les enfants constituent un public vulnérable face à ce risque de chaleur, et le parc scolaire métropolitain est globalement inadapté. 
Les collectivités doivent donc agir rapidement, pour répondre aux situations les plus urgentes, tout en adoptant une stratégie permettant de prioriser et planifier les efforts. La phase de diagnostic est essentielle pour choisir les actions qui seront adaptées à chaque école en fonction de ses caractéristiques techniques et d’usage, et de son contexte territorial. En suivant les principes du bioclimatisme, le rapport balaie ensuite les actions mobilisables dès maintenant, en dehors de la rénovation globale qui reste l’action la plus pertinente, mais qui n’est pas toujours possible : aménager les extérieurs des écoles en privilégiant les solutions d’adaptation fondées sur la nature, diminuer les apports de chaleur notamment en protégeant les vitrages, évacuer la chaleur, baisser la température ambiante et ressentie et enfin réfléchir à de nouvelles pratiques d’usage.