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COoL-AMmetropolis, Vers la réduction des émissions de CO2 et des ilôts de chaleur urbains de la métropole Aix-Marseille-Provence par une approche interdisciplinaire

 

Année de lancement : 2020
  Année d'achèvement : 2024
Programme :  ANR - Interactions Humains-Environnement
Nom coordinateur :  Irène Xueref-Remy

Entité(s) de recherche : 

  • IMBE, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale, Aix-en-Provence
  • LIEU/IUAR, Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional, Aix-en-Provence
  • CNRM, Centre National de Recherches Météorologiques, Toulouse
  • UMS/UAR PYTHEAS, Unité d’Assistance et de Recherche PYTHEAS, Marseille
  • ATMOSUD, Agence régionale de suivi de la qualité de l’air, Marseille
  • URFM-INRAE, Unité de Recherche sur les Forêts Méditerranéennes, Avignon
  • GNS Sciences, Laboratoire d’analyses isotopiques, Nouvelle Zélande
  • ESPACE, Étude des Structures et des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace
  • LSCE, Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, Gif-sur-Yvette
  • MIO, Institut d’océanographie méditerranéen, Marseille
  • CEA-Cadarache, Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives - Centre de Cadarache, Saint-Paul-lez-Durance
 

RÉSUMÉ

Source :   ANR

La majeure partie de la population mondiale vit en ville, et cette proportion continuera de s’accroitre dans les prochaines décennies. Les zones urbanisées et industrialisées émettent environ 70% du CO2 fossile, bien que ces estimations demandent à être vérifiées à l'échelle locale. De plus, les villes sont souvent plus chaudes que les zones rurales alentours du fait de l’îlot de chaleur urbain (ICU), qui peut influencer certains flux de CO2 (par exemple ceux issus du chauffage dans les bâtiments, de la climatisation dans les voitures, ceux captés par la végétation urbaine). Les villes sont donc des endroits stratégiques pour réduire les émissions de CO2, mais aussi diminuer les températures localement.

Le projet vise à caractériser et à diminuer les émissions de CO2 et l’ICU dans la Métropole d’Aix-Marseille (AMm). Sa gouvernance est assurée par la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMPM). Il s’agit de la seconde zone la plus peuplée de France (1.8 millions d’habitants), et elle est située en région PACA, fortement exposée aux risques du changement climatique.

Les objectifs du projet sont : (1) de caractériser et améliorer la représentation spatio-temporelle des émissions de CO2 fossiles et de les comparer aux émissions biogéniques, (2) de caractériser la variabilité de l’ICU et des concentrations de CO2 aux échelles diurnes et saisonnières à toutes les échelles spatiales sur l’AMm, et (3) de définir et évaluer les bénéfices de développements de scénarios d’adaptation au changement climatique à l’horizon 2035 en termes de CO2 et ICU tels qu’ils pourraient être construits par l’AMPM. Ce dernier objectif nécessite donc de trouver le moyen le plus efficace pour intégrer des scénarios vertueux, définis en interaction avec les acteurs et décideurs politiques locaux, dans les documents légaux d’urbanisme, les outils juridiques associés, et les pratiques.

Afin d’atteindre ces objectifs, un consortium interdisciplinaire constitué de 5 partenaires principaux (IMBE, CNRM, Pytheas, LIEU, AtmoSud) et 6 partenaires non financés (LSCE, INRA/URFM, ESPACE, MIO, CEA-CAD/DTN, GNS New-Zeeland) est proposé. Il est constitué de météorologistes et physiciens de l’atmosphère, urbanistes, chercheurs en droit de l’environnement et d’un acteur socio-économique (AtmosSud) en lien avec les décideurs locaux et régionaux. Le GREC-Sud, en sous-traitance, apportera son expertise pour les interactions avec l’ensemble des acteurs locaux, en particulier par l’organisation de séminaires annuels.

Le projet est composé de 4 Tâches principales. La tâche 0 est dédiée à la coordination. La tâche 1 vise à acquérir et analyser des observations de CO2 et ICU, et la tâche 2 à la mise en place d’un outil de modélisation atmosphérique du CO2 et de l’ICU. En lien avec ces deux tâches, la tâche 3 vise à analyser le rôle des différents niveaux de gouvernance d'AMPM vis-à-vis des stratégies d’adaptation. Il repose sur l’analyse des documents légaux, d’une méthodologie d’évaluation multicritères de scénarios, et d’une stratégie pour s’assurer des interactions constantes tout au long du projet entre les chercheurs, les acteurs locaux et la société civile.

Le projet apportera des avancées scientifiques dans plusieurs disciplines (météorologie, cycle du carbone, urbanisme, droit de l’environnement). Un apport sociétal sera l’amélioration de l’inventaire utilisé par AtmoSud pour ses prévisions opérationnelles de qualité de l’air. Un autre apport sociétal concerne l’urbanisme opérationnel, avec le renforcement d’actions communes des acteurs dans la mise en place de stratégies d’adaptation.

Afin d’assurer une large diffusion et des impacts bénéfiques des résultats du projet, ceux-ci seront disséminés vers trois communautés différentes : scientifique (via des articles et conférences scientifiques, des modèles open-source), des acteurs urbains (via des séminaires avec les décideurs, ONG et associations) et le public (avec un site web, un film, et des cahiers grand public).

ACCÈS AUX DOCUMENTS

Accès au site web du projet

Analyse

Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Domaine thématique
Adaptation
Émissions de GES / Flux de carbone / Aérosols
Impact
Secteur
Bâtiment
Urbanisme
Milieu
Ville
Type de recherche
Analyse
Mesures / Observations
Modélisation