RÉSUMÉ
Source : d'après la présentation du projet sur le site de l'ANR
MACACC réunira économistes, Acteurs (organisations professionnelles + un large panel de producteurs, > 300), climatologues, écophysiologistes et modélisateurs, autour de la question de l'adaptation de leurs plantations pérennes aux changements globaux. Trois plantations pérennes ont été choisies comme études de cas, en raison de leur importance économique (pour les produits ligneux ou pour le café), leur origine (2 tropicaux, Eucalyptus et Café Agroforestier, l'un en France, Pin Maritime) et pour leur structure (mono ou multi-couches, culture principale en premier ou second étage). En accord avec les Acteurs, nous définirons quelques « scénarios de gestion adaptative » qui pourraient vraisemblablement être mis en œuvre dans un avenir proche.
- La capacité et le consentement des acteurs à adhérer à ces « scénarios de gestion adaptative » seront testés par les économistes du projet, à l’aide d’expérimentations visant notamment à estimer les préférences des acteurs pour divers mécanismes incitatifs (paiements pour services ecosystémiques, certifications, etc.) ;
- Les climatologues ajusteront localement les scenarios climatiques pour les décennies à venir (GIEC 2013) et pour le futur plus lointain (GIEC, 2007), qui piloteront le modèle biophysique, fonctionnant à l’échelle de parcelles forestières ou agroforestières et pour des cycles complets. Le modèle sera paramétré et vérifié grâce aux données déjà disponibles à partir d'expériences réelles de terrain, dans une large gamme de disponibilité en lumière (climat et la densité des arbres d'ombrage), d'eau (précipitations expériences d'exclusion), de nutriments et de CO2 (données de « Free Air CO2 Enrichment »). On obtiendra des « profils de résilience écologique » par scénario, comprenant une évaluation de la fourniture de services écosystémiques (rendement inclus), pour les climats actuels et futurs ;
- Ces profils seront combinés avec « le consentement à adopter » pour générer des « profils de résilience globale », c'est à dire intégrant les composantes écologiques, économiques et d'adoption.